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Mobilisation générale pour l’attractivité des métiers !

Vie associative

L’attractivité des métiers et des formations est au cœur des préoccupations du champ social et médico-social. La crise du recrutement de personnels qualifiés, la dégradation des conditions de travail et le turn-over incessant des équipes impactent la qualité d’accompagnement des établissements et services.

Les acteurs ne cessent d’alerter les pouvoirs publics sur les graves tensions qui animent le secteur. La question de l’attractivité doit s’inscrire sans délai dans une réflexion globale sur la formation, la rémunération, la reconnaissance et l’environnement de travail des professionnels.

La CNAPE est mobilisée depuis plusieurs mois sur ces enjeux, tant sur le plan national que régional. Suite à un premier courrier interfédéral dénonçant les inégalités de traitement du Ségur de la santé, une tribune politique intitulée « la protection des enfants en danger » a largement été relayée par la fédération. L’engagement des acteurs nationaux de l’accompagnement se poursuit avec une nouvelle lettre adressée au Premier ministre. Il est plus qu’urgent de rappeler à l’État que la mise en œuvre de l’ensemble des dispositifs sociaux et médico-sociaux est aujourd’hui compromise. De plus, la CNAPE a adressé un courrier au président de l’Association des Départements de France.

Depuis de longs mois, de nombreux mouvements interfédéraux se sont formés dans les régions. Plusieurs motions, co-signées par les CNAPE régionales, dénoncent l’absence de revalorisations salariales des travailleurs sociaux et la déconsidération des pouvoirs publics à leur égard. Afin de démontrer l’ampleur de l’engagement des acteurs du terrain, la CNAPE a appelé à une journée nationale de mobilisation des territoires le 30 novembre. Tous les collectifs ont été invités à se rassembler le même jour devant les préfectures pour créer un effet de masse.

Enfin, dans la continuité de ses actions de plaidoyer, la CNAPE a élaboré une motion appelant à considérer et valoriser la protection de l’enfance au même titre que la santé, en cessant les inégalités de traitement entre les soignants et les accompagnants.