À l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfant, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a publié une déclaration réaffirmant la place essentielle du droit des enfants d’être entendus et de participer aux délibérations publiques.
Cette prise de position, à laquelle prend part Josiane Bigot, présidente d’honneur de la CNAPE, s’inscrit dans la continuité des travaux participatifs menés au cours de la mandature, témoignant de la volonté du Conseil économique, social et environnemental (CESE) de mettre pleinement en œuvre ce droit fondamental.
Le droit de participer : un principe au cœur de la mise en œuvre globale des droits de l’enfant
Dans sa déclaration, le Conseil économique, social et environnemental rappelle avec force que la participation des enfants ne constitue pas un droit accessoire, mais bien un principe fondamental de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE). Le droit d’être entendu et de participer aux décisions qui les concernent est en effet au cœur de la mise en œuvre de l’ensemble des autres droits.
Le CESE invite ainsi les pouvoirs publics à renforcer la prise en compte de la parole des enfants dans la construction, la mise en œuvre et l’évaluation des politiques publiques. Leur expression, libre et sans discrimination, participe pleinement à leur développement personnel et citoyen, à l’acquisition de leur autonomie et à la consolidation d’une société plus démocratique et inclusive.
Rappelant que les enfants sont des acteurs de la société à part entière, et non de simples bénéficiaires de politiques, le CESE souligne leur capacité à formuler une vision singulière, et leur intérêt en tant que génération future à être associés à la réflexion. La reconnaissance de cette parole, qu’elle soit individuelle ou collective, est une condition essentielle pour garantir une réelle effectivité des droits énoncés par la CIDE.
Le CESE montre la voie
Cette déclaration s’inscrit également dans la continuité des travaux participatifs menés par le CESE au cours de la mandature, où la place donnée à l’expression citoyenne, y compris celle des enfants, s’est affirmée comme une composante essentielle de la démocratie participative. Le CESE réaffirme ainsi que la participation des enfants est non seulement un droit fondamental, mais aussi une exigence démocratique qui enrichit la délibération publique et contribue à la qualité des décisions collectives.
Se « mettre à hauteur d’enfant » implique de reconnaître leurs capacités d’analyse et d’opinion, tout en garantissant un cadre bienveillant, sécurisant et respectueux de leur rythme.
Le CESE exprime sa volonté de collaborer avec l’ensemble des acteurs qui concourent à l’expression des enfants : associations, institutions publiques, organisations non gouvernementales et collectivités territoriales. Ces partenariats sont essentiels pour ancrer la participation dans les réalités locales et pour soutenir les initiatives déjà engagées par la société civile, au premier rang desquelles celles portées par la CNAPE et ses membres.