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Lancement du plan de lutte contre les violences faites aux enfants

Protection de l'enfance

Après la stratégie nationale prévention et protection et le lancement des travaux sur les 1000 premiers jours de la vie de l’enfant, le troisième pilier du pacte pour l’enfance a été annoncé à l’occasion des 30 ans de la Convention internationale des droits de l’enfant.

Ce plan de lutte contre les violences faites aux enfants fait suite au plan triennal 2017-2019 qui avait alors axés plus particulièrement son action sur la prévention des violences intrafamiliales. Les 22 mesures annoncées dans ce nouveau plan vise à « protéger chaque enfant en tout lieu et à tout moment », notamment en :

  • améliorant la prévention à l’école et sur les temps périscolaires (en direction des enfants et des parents) ;
  • renforçant les moyens du 119/enfance en danger dans un objectif zéro appel sans réponse ;
  • déployant des unités d’accueil et d’écoute spécialisées dans l’ensemble du territoires et en désignant des équipes pédiatriques référentes pour repérer, constater les violences et prendre soins des mineurs victimes ;
  • organisant des formations communes dès 2020 pour renforcer la coopération entre professionnels de terrain ;
  • renforçant la répression contre les auteurs condamnés pour des faits de consultation habituelle, acquisition ou détention d’images pédopornographiques ;
  • garantissant un contrôle systématique des antécédents judiciaires des professionnels exerçant une activité au contact habituel d’enfants ;
  • luttant contre la maltraitance et les violences en établissements ;
  • garantissant à chaque enfant victime une évaluation de ses besoins et l’accès à un parcours de soins gradués ;
  • créant de cinq nouvelles unités spécialisées dans la prise en charge du psycho-traumatisme dès 2020.» ;
  • expérimentant un numéro unique d’écoute et d’orientation pour les personnes attirées sexuellement par les enfants pour éviter le passage à l’acte et en développant la recherche pour évaluer les actions de lutte contre la récidive ;
  • renforçant les données sur les violences subies dans l’enfance et en décelant mieux les morts d’enfants de 0 à 6 ans résultant de violences intrafamiliales ou de morts inattendues du nourrisson ;
  • appréhendant les nouvelles formes de prostitution des mineurs.

    L’ensemble de ces mesures devrait faire l’objet d’un suivi d’exécution en interministériel